Le silence des troupeaux

Le silence des troupeaux, c'est le 3e album de Philippe Brach en 3 1/2 ans. Il a coréalisé son disque avec Jesse Mac Cormack. La moitié des chansons sont portées par des arrangements sublimement orchestraux signé La Controverse (Gabriel Desjardins), avec des violons et des cuivres en masse (Brach aime bien Nat King Cole). Sur l'autre moitié, c'est pas mal juste l'artiste, sa voix, sa guit. Ça marche aussi.

Les tounes, elles, sont belles pis troublantes pis un peu bouffonnes, comme les tounes de Brach le sont toujours. Il y en a une qui s'appelle Pakistan, mais qui ne parle pas vraiment du Pakistan. Il y a une autre qui s'appelle La guerre (expliquée aux adultes) et qui accomplit pas mal ce que son titre promet.

Ah oui! Il y en a une autre chanson dont il faut vous parler - la première du disque - qui s'appelle La fin du monde. C'est l'histoire d'un gars qui demande à une fille de le prendre dans ses bras, pendant qu'autour de lui la planète éclate (genre l'apocalypse). Tout l'esprit de ce troisième album se trouve contenu dans cette image-là, dans cette conviction que nos bras enlacés triompheront de la peur, du chaos, de la violence et du mensonge.